Reconstruire l’écosystème ou l’environnement aquatique dans lequel a vécu le fœtus pour lui faciliter une naissance réellement physiologique, tel est le projet de ces femmes qui optent pour l’accouchement physiologique. Et pourtant, malgré les nombreux avantages que celles-ci n’hésitent pas à arguer pour défendre cette pratique, des voix s’élèvent pour en présenter les risques ? Faut-il oui ou non, militer en faveur de l’accouchement aquatique ?

Quelle est la méthode de l’accouchement dans l’eau ?

De plus en plus à la mode dans des pôles physiologiques créés à l’occasion, l’accouchement aquatique consiste à laisser une femme en travail durant une partie de son travail dans une eau chauffée à 37°, ce qu’on appelle une « baignoire de dilatation ».  Outre le contrôle fréquent de la température de l’eau qui est effectué au cours de l’accouchement, l’eau utilisée est constituée de sel marin dont la concentration de 9 gr/litre, ceci afin d’améliorer considérablement l’élasticité tissulaire.

Quels en sont les avantages ?

Parmi les avantages de l’accouchement dans l’eau, l’on évoque, l’amélioration de l’élasticité du périnée, surtout pour les femmes qui en sont en leur premier accouchement. Le recours à l’épisiotomie, c’est-à-dire l’incision du périnée est rare (10% contre 75% dans l’accouchement normal).

Par ailleurs, on estime que l’accouchement aquatique permet aussi bien la durée de l’accouchement que l’intensité des contractions. Plus le col de l’utérus est dilaté, moins la future maman a des douleurs et aussi elle accouche trois fois plus vite que lors d’un accouchement classique. En plus du fait qu’il y a moins d’effort de poussée dans cette forme d’accouchement, l’on estime que la péridurale est rarement nécessaire ici mais aussi la césarienne.

Pour terminer, en plus de réduire le nombre d’accouchements difficiles, les questions de sécurité sont évoquées pour défendre la naissance aquatique, notamment la sécurité bactériologique. Toutefois, malgré ces avantages, la femme devra tôt ou tard, faire redraper la peau en excès au niveau des bras, du ventre, des cuisses… Bref, recourir au Mommy makeover si elle veut garder toutes ses formes.

Y a-t-il des contre-indications ?

Malgré ses avantages, il semble que toutes les femmes cependant ne soient pas admises à procréer dans l’eau. Particulièrement celles qui ont des problèmes d’hypertension, des problèmes pulmonaires, des problèmes cardiaques, de diabète, ou celles contaminées par le virus du sida, de l’hépatite B ou d’autres maladies contagieuses.

Les autres cas où l’accouchement dans l’eau est proscrit sont ceux des naissances prématurées, les cas d’anomalies détectées chez les bébés ou de mauvais monitoring cardiaque, les cas où les bébés sont mal positionnés, de placenta trop bas ou de perte de sang.